Les activités économiques

Cette page reprend le travail effectué à un moment donné dans un de nos cercles sur le sujet des activités économiques. Son objectif était, à ce stade de notre projet, de définir la place des activités économiques dans le projet Tadaïma, en particulier de répondre au mieux à ces questions :

Qu'est-ce que notre collectif propose aux individus sur le plan des activités économiques ? quelle est l'incidence des activités économiques sur le plan financier : quelles activités économiques, est-ce que cela passe par la société qui détient le foncier, quelle incidence sur la redevance, comment le collectif peut faire appel à la compétence professionnelle d'un membre et comment est valorisée son activité dans ce cas, quelle est la part de mutualisation des espaces de la maison commune avec ces activités, quelle surface de terrain et de bâtis réservons-nous à la zone économique ?

Rappel des Principes et de la raison d'être Tadaïma pour ce qui concerne les activités au sens large :

En préambule, nous indiquons que dans Tadaïma, la notion d'activités apparaît à plusieurs niveaux que nous avons regroupés dans 3 catégories :

  1. celles qui sont nécessaires au bon fonctionnement du collectif et pour lesquelles nous réserverons tous un peu de temps, que nous répartissons ente nous en tachant d'avoir un roulement entre les différents participants,

  2. celles qui permettent l’épanouissement personnel, les activités de loisir, et qui permettent aussi - pourquoi pas, de faire émerger des compétences insoupçonnées,

  3. et enfin, les activités économiques, qui ne sont pas obligatoires, rémunératrices, et prenant place dans un cadre juridique spécifique :

 

C'est cette dernière catégorie qui sera particulièrement abordée sur cette page.

Avant tout un petit rappel sur les 2 catégories : activités de loisir et activités d'entretien du lieu

Les activités de loisir, d'épanouissement personnel

Le collectif n'impose rien ! bien évidemment et c'est bien de le dire ! Chacun peut faire ce qu'il souhaite de son temps libre. Nos activités personnelles sont libres. Le collectif n'a pas à choisir ou définir la vie personnelle de chacun.

Ce que Tadaïma peut faire en tout cas, c'est permettre à chacun d'avoir du temps pour soi et pour ceux que l'on aime, qu'ils soient ou pas sur le lieu.

Tadaïma est certes un projet collectif, mais il ne doit pas étouffer l'individu, et il lui laisse donc toute sa place et sa liberté. Nous avons dessiné un périmètre "privé /collectif" car dans ce genre de projet il est parfois difficile de s'y retrouver.

Tadaïma peut ainsi encourager ces moments en proposant d'aider à organiser des évènements d'initiative individuelle.

 

Les activités nécessaires au bon fonctionnement du collectif

Ces activités sont celles qui visent à entretenir le lieu et notre collectif. Cette part d'activité est centrale dans un collectif car c'est ce qui le maintient en "bon état".

Nous avons estimé de passer 2j à 2,5j par foyer et par semaine pour le fonctionnement et l'entretien du lieu. Que ce soit pour la mise en place du lieu en phase de construction, ou plus tard une fois que tout est installé. Cela intègre aussi bien les tâches manuelles, courantes, que nos rencontres régulières.

C'est à ce jour une simple estimation. Nous verrons ensemble au fil du temps si cette estimation doit être adaptée.

 

Dans ces activités,  nous souhaitons la participation des enfants comme celles des personnes plus âgées, et ceci en fonction des possibilités et compétences de chacun. C'est un point important pour nous. Nous avons souhaité laissé une place à part entière à l'intergénérationnel dans Tadaïma (voir nos principes).

Les activités liées à l'entretien du collectif est un sujet à part entière qui fera l'objet d'un chapitre spécifique et nous ne l'abordons pas davantage ici.

Les activités économiques

Les activités économiques font partie de Tadaïma. Elles  s'inscrivent dans Tadaïma dans le but de :

  • pouvoir s'investir dans la vie locale et y participer de façon positive et dynamique,

  • limitant l'activité professionnelle à ce qui est réellement nécessaire pour disposer d'un revenu, et rétablir un équilibre de vie entre le travail et les le temps personnel, les activités de loisirs : répondre au besoin de temps pour vivre et respirer, pour pratiquer des activités choisies qui favorisent notre épanouissement : c'est l'idée d'un temps partiel choisi.

  • favoriser la pluri-activité, le temps de travail partagé et partiel pour laisser plus de temps à la vie, partager du temps d'activité avec les autres, diversifier notre activité, partager des compétences

  • offrir une meilleure résilience financière aux membres qui y participent, ainsi qu'au collectif.

 

Le développement des activités économiques dans Tadaïma est prévu dans sa raison d’être. Son développement sur le lieu est envisagé dès le début de la phase d’engagement. Les estimations de délai de réalisation et de financement de cette partie du projet se feront sur la base des projets réels portés par les premiers membres habitants (puisqu'on ne sait pas quels seront les projets d'éventuels futurs membres). Une réserve de budget maximal sera prévu par le conseil d'administration du collectif au départ pour permettre aux membres n’ayant pas encore prévu d’activité de pouvoir s'y engager éventuellement plus tard. Cette réserve sera cependant limitée à ce qui est réellement possible concrètement et servira surtout à proposer un lieu, pas à financer l'activité en soit.

Pour être bien au clair sur le sujet , mener une activité économique c'est mener une activité professionnelle et être rémunéré pour cela. L'activité économique a un but lucratif pour pouvoir en tirer un revenu.

Elles ont également comme objectif de faire vivre notre collectif en symbiose avec la communauté à laquelle elle appartient et ainsi de dynamiser la vie locale, permettre de mieux équilibrer notre vie. Elles répondent à un besoin d'ouverture vers l'extérieur/ pour créer du dynamisme interaction avec l'extérieur, en offrant par exemple des services de proximité qui favorisent une meilleure intégration du collectif dans le tissu local. Pour ceux que cela n’intéresse pas ou ne concerne pas, la participation à une activité économique sur site n’est pas une obligation, la participation à une activité économique ne s’impose à personne ! C'est juste quelque chose qui est proposé si besoin, en particulier pour leur permettre de dégager un revenu pour payer ce qu’il y a à payer dans Tadaïma (la redevance en particulier) et pour leur besoins personnels et privés.

Les craintes suscitées par l'activité économique

Des craintes au sujet du développement des activités économiques ont été remontées par les membres du collectif présents au moment de la réalisation de cette étude. Sont listées ici de façon exhaustive toutes ces craintes avec un début de réponses possibles pour chacune :

La crainte de devoir dépenser pour les autres : la possibilité de projet économique fait partie de la raison d’être de Tadaïma, c’est un projet porté collectivement comme l'ensemble des sujets inscrits dans Tadaïma. C’est une option d'avoir une activité économique pour chacun, mais pas une option pour le projet Tadaïma. Elle permet à ceux qui le veulent de pouvoir générer un revenu au besoin, et la prise en charge collective fait partie du volet entraide/solidarité qui a une place importante parmi nos principes. Cette prise en charge est de plus limitée et cadrée. Enfin, la présence d’activité économique permettra une meilleure résilience du collectif avec un retour positif sur l’investissement (qu’il soit financier ou relationnel).

La crainte de dépenser beaucoup pour le volet économique et de ne pas pouvoir entrer dans le collectif du fait d'un droit d'entrée trop élevé : Cet aspect ramène au calcul du coût opérationnel et à notre raison d’être. Pour maîtriser la part du budget alloué à l'activité économique, il est important de bien éclaircir le coût opérationnel en fonction des besoins exprimés par les uns et des autres quant à leur projet d'activité économique. La limitation de ces dépenses passe aussi par la mutualisation intelligente d’une partie des investissements effectués, en prenant en compte ce qui est déjà nécessaire au collectif et qu'il est donc déjà prévu de réaliser de toute façon : par exemple l'atelier, le stockage, le garage/parking, les logements légers. La dépense collective (et a fortiori individuelle) spécifique pour le volet économique restera donc faible par rapport au reste des dépenses.

Par ailleurs, la participation du collectif se limite à proposer des espaces : mise à disposition d'un local ou d'une surface de terrain. Le collectif ne participe pas à telle ou telle activité en y injectant des moyens financiers. Chaque activité est d'abord du ressort individuel, et éventuellement de la structure qui porterait les activités économiques à qui il reviendra d'établir de quelle manière pourront être financés les différents projets économiques.

La crainte de consacrer tout son temps à l’activité économique et pas suffisamment au collectif, la crainte d’individualisation : Le cadre et nos principes fixent un temps de participation au collectif et donnent aussi comme objectif de disposer de plus de temps pour soi en limitant raisonnablement le temps de travail. Nous ne serions pas alignés sur notre idéal si nous nous consacrerions trop de temps à l'activité économique. Par ailleurs, il nous semble nécessaire de pouvoir dégager une rémunération et donc que l'activité économique se fasse sur site ou se fasse à l'extérieur ne changerait rien. D'ailleurs, s'il faut trouver déjà un point positif à cela, avoir une activité sur site c'est déjà du temps de déplacement de gagné.

La crainte de ne pas pouvoir proposer une activité qui corresponde à une demande : cette crainte est légitime, mais elle est du ressort de la structure économique qui doit définir si tel ou tel projet d'activité est pertinent sur le plan économique.

La crainte de dépenser pour rien (temps et argent) : nous sommes d'une part dans l'idée d'une réutilisation des bâtiments, et d'autre part dans celle de commencer petit, de mutualiser, d’amortir et donc il ne s’agit pas de dépenser pour rien.

La crainte des nuisances, la confusion des espaces : selon la disposition du lieu, une étude permaculturelle pourrait permettre de travailler sérieusement sur la délimitation des lieux, le cloisonnement, l’agencement des espaces publics et non publics. Car notre projet n'est pas favorable à la confusion des lieux et des moyens privés/collectifs.

La crainte de tensions sur l’aspect rémunération : c’est un sujet interne à la structure économique, et qu'il revient à chacun d'appréhender. Bien évidemment, nous ne cherchons pas, ni dans notre vie au quotidien sur le plan du collectif Tadaïma, ni dans le volet économique, à mettre en avant la compétition, la concurrence, le leadership ou les écarts de revenus. Le sujet du rapport à l'argent est un thème tellement présent dans l'inconscient collectif qu'il nous imprègne tous forcément ! Il est forcément présent pour ce qui concerne le volet financier du collectif de façon générale (et pas seulement la partie activités économiques). A chacun de faire son travail de réflexion et de détachement petit à petit sur le sujet.

les craintes personnelles : elles sont vraiment liées au caractère des individus, à leurs peurs personnelles. C'est à chacun de définir la réalité de son projet, il existe des outils pour cela. Cela demande évidemment un investissement personnel en temps et en financement avant tout investissement collectif dans le bâti. Un travail d'éclaircissement de son projet économique devra être fait avant la construction de bâtis spécifiques.

Des premières propositions sur le sujet

Voici les propositions issues du travail de synthèse depuis les débuts de Tadaïma jusqu’à aujourd’hui. Ces propositions peuvent être sélectionnées pour des prises de décision.

  • Les activités économiques sont des activités rémunératrices et non obligatoires.
  • Elles répondent à un besoin d'ouverture vers l'extérieur/ pour créer du dynamisme interaction avec l'extérieur, en offrant par exemple des services de proximité qui favorisent une meilleure intégration et la participation du collectif dans le tissu local

  • Elles ne doivent pas être une activité chronophage qui oblige la personne à revenir vers l’individualisme (idée du temps partiel).

  • le collectif envisage dès le départ un espace sur le lieu pour les activités économiques. La participation du collectif se limite aux espaces : mise à disposition d'un local ou d'une surface de terrain. Ce n'est pas le collectif qui finance tel ou tel projet économique. Cela reste du ressort individuel, et éventuellement de la structure qui porterait les activités économiques d'établir de quelle manière seront financés les différents projets etmême si c'est à elle de le faire ou pas.

  • le collectif a un droit de regard sur l'activité économique si celle-ci est en décalage avec les principes (par ex : une activité qui utiliserait des engrais chimiques ne serait pas en accord avec le principe écologique de Tadaïma).  Le collectif prend  ses décisions au consentement pour autoriser une activité économique sur la base d’un dossier descriptif et financier du projet.

  • Elles ne doivent pas perturber le bon fonctionnement du collectif et être menées de façon à préserver/respecter le lieu de vie : l'espace de vie ne doit pas être gêné par les nuisances des activités économiques (ex : bruit important) : comme bien sûr certaines activités sont par nature bruyantes, nous placerons ces activités dans un lieu "séparé" et prendrons soin de réfléchir au mieux à l'isolation phonique : par ex, un atelier de menuiserie ne doit pas être accolé ou proche d'une habitation, de la maison commune d'un espace de tranquillité : cette activité n'est pas interdite en soi mais doit être localisée dans un lieu adapté plus isolé qu'une activité de "tricot main".

  • Nous agencerons les espaces en les séparant intelligemment pour éviter qu’un « public extérieur » traverse l’espace privatif (collectif ou individuel) sans toutefois les rendre complètement étanches (mutualisation possible de certains espaces en respectant la règle de séparation : par ex : une cuisine, l'épicerie...)

  • La structure juridique qui portera l'économique est indépendante de la structure qui porte le lieu de vie. Cette structure sera déterminée plus tard lorsque les activités seront définies, et il est envisageable de commencer avec un statut d’indépendant au tout départ

  • ceux qui participent à la structure économique sont indépendants sur le plan de la gestion économique/ administrative/ faisabilité-rentabilité de l‘activité , de la gestion des revenus, de la trésorerie…

  • la structure économique doit permettre la pluri-activité : ie pouvoir "héberger" différentes activités économiques et permettent aux personnes investies dans les différentes activités économiques de pouvoir participer à d'autres activités économiques ; notion de référent pour chacune des activités qui connaît bien son boulot/ le besoin… Le mode de gestion interne sera déterminée plus tard par les membres menant une activité économique partagée lorsque les activités seront définies.

  • nous prévoyons selon l’activité un espace de stockage du matériel, ainsi que des espaces « Atelier »/ « garage »: zone ouverte et zone fermée. Ces espaces de stockage sont déjà des besoins pour le collectif. Ils pourront être mutualisés avec les activités économiques. Il s'agit alors de définir une organisation et un mode de gestion

  • nous identifions et séparons les équipements à usage privé de ceux qui sont à usage économique

  • Nous souhaitons mettre en place une "contrepartie" pour le collectif en échange de la mise à disposition d'un local à usage "économique" : cela assure un équilibre entre l'activité économique et le collectif sur l'usage du lieu et du bâtiment collectif et sur les bénéfices individuels d'une activité économique. Faciliter la mise en place d'une activité économique ne doit pas être une charge d’investissement portée à 100 % par le collectif.  Le collectif amortit ainsi l'investissement effectué.  Cette contrepartie pourrait prendre la forme d'un versement d’un loyer au collectif (usage d'un local ou d'une surface de terrain) plus ou moins élevé selon l’activité. Cette contrepartie se ferait entre le collectif et la structure représentant l’activité économique . Les Modalités et  les montants seront à définir au moment opportun.

  • Nous cherchons à ce que l’investissement collectif fait pour les activités économiques soit a minima amorti sinon déjà inclus dans le coût des communs lorsqu'il est nécessaire/utile au collectif de toute façon à un moment ou un autre.

  • Nous cherchons à faire les bâtis petit à petit et non pas faire dès le départ pleins de bâtis sans savoir à quoi ils serviront 

 

Concrètement qu'est ce que nous avons prévu de mettre en place pour démarrer

Une partie des membres ont un projet précis, les autres non. Nous nous basons donc sur les projets précis pour projeter ce que nous aurons à mettre en place.

Le démarrage des activités sur site, et en particulier pour une activité qui doit accueillir du public, n'est pas envisagé avant la construction des habitations des premiers habitants qui reste la priorité avec le premier module de la maison commune. Ceci dit, certains ont besoin de pouvoir démarrer leur activité sur site dans les 2 ans qui suivent leur transition sur le lieu.

Dans les projets d'activité économique qui ont été soumis au moment de la réalisation de cette étude, les locaux qui seraient nécessaires pour l'activité économique sont :

  • des sanitaires, un bureau, un local d'accueil de la clientèle (pièce pouvant servir de cabinet ou de bureau), des logements pour l'accueil en hébergement, un atelier, des espaces de stockage de matériel, véhicules, matériaux, une  cuisine et un espace vente et restauration.

Nous envisageons la création ou l'achat d’habitations temporaires et d'un espace sanitaire (WC, douches) extérieur le temps des travaux. Ces espaces pourront être réutilisés plus tard pour les activités économiques d'hébergement locatif, d'accueil de clientèle, de bureau…

De même, la mutualisation d'espaces destinés au collectif sera aussi envisagé : les bâtis de type atelier, stockage sont aussi prévus dès le départ pour les besoins de construction/rénovation. Ils pourront être utilisés (mutualisés) pour des besoins d’activité économiques, en l’état mais bien compartimentés ou avec une extension si besoin.

De façon générale, pour les activités économiques, nous réutiliserons l’existant en priorité.

Un point sur l'activité associative que nous différencions d'une activité économique

Pour rappel, une association loi 1901 n'a pas de but lucratif, mais elle peut organiser des évènements payants et les recettes reviennent à l'association pour son fonctionnement. Une association peut avoir des salariés qu'elle rémunère mais pour cela elle doit faire rentrer régulièrement de l'argent. Elle mène dans ce cas là une activité économique. Dans ce cas, dans notre approche, ce sera alors la fonction de la structure juridique officielle de l'activité économique qui proposera ce genre d'activité avec salariés et non notre association. Notre association "Oasis du village TadaÎma" n'est pas destinée à avoir des salariés.

 

Toute activité dont le but n'est pas la rémunération pourra être menée dans le cadre d'une structure associative loi 1901, voire par notre association  "Oasis du village Tadaïma" (par ex : évènements, animations mis en place autour de l'association, du lieu ou de la commune).
 

Ceux qui œuvrent à une association le font bénévolement : c’est une forme de travail symbolique non rémunéré, mais reconnu comme un travail qui génère une valeur pour l'association ; l’activité est identifiée (c’est écrit quelque part) et elle est entendue par les autres et par la personne qui donne de son temps, en ayant conscience que cette activité est bénévole, pour le bien du collectif. Psychologiquement c’est important, car cela permet une certaine (re)connaissance de ce qui est fait : la participation est non rémunérée mais a aussi de la valeur.

 

Chacun a le choix de participer ou pas à des activités associatives et/ou aux activités économiques. A travers l'activité économique ou associative, Tadaima offre juste à tous ceux qui le souhaiteraient, une possibilité d’être reconnus et de s'épanouir : ceux qui veulent une reconnaissance purement humaine disposent du cadre associatif (l'association Tadaima), ceux qui ont aussi besoin d'une reconnaissance "monétaire" ont l'activité économique.

Tadaïma ne cherche pas à valoriser davantage l'activité économique que l'activité associative.